1er Estival de la Cour des Hutins
&
2ème Estival de la Cour des Hutins
Vendredi 16 juin & 17 juin 2023
Dardagny
Deux jours extraordinaires, qui nous ont permis de voir que notre oganisation était bien rôdée ! Un peu plus de monde que l'an passé, mais nous espérons toujours plus de monde pour l'an prochain.
Les genevois :
The Dusty Vinyl's
Alenko
The Hoods
Indurain
Serge Ribordy
The lawdy Mama's
Pilot on Mars
Le groupe français :
Les Ecorchés tribute à Noir Désir
Vendredi 3 juin & samedi 4 juin 2022
Dardagny
Une organisation d'une année qui passe comme une fusée, c'est deux jours de fête. Une scène de 48m2, des sonorisateurs pro, un éclairagiste de fou, des groupes genevois avec en prime : Café Bertrand, qui nous font l'honneur d'être dorénavant les parrains de l'Estival.
Les genevois :
CHRISS Z
LE BIG BAND DE DARDAGNY-RUSSIN
CHRISTOPHE CALPINI ET SON QUATUOR
PROFESSOR WOUASSA (vaudois et genevois)
CHOCKING ON A CANDY
THE TONGS
C.A.S.T.
FILS DE...
SERGE RIBORDY
Le groupe français :
CAFE BERTRAND
Samedi 4 novembre 2017
Espace Grosselin 31 - Carouge - 20h30
Chant - SERGE RIBORDY
Guitare - ALEX JACQUES
Pedal Steel Guitar - FRANCOIS TSCHUMY
Batterie - CEDRIC TAILLEFERT
Basse - CHRISTOPHE RYSER
Souvent, on associe le mot briscard à la notion d’expérience. Avec le groupe Ribordy Etcætera, non seulement cet assemblage prend tout son sens, mais aussi il est assumé avec une expertise émérite.
Rompus à la scène genevoise, Alex Jacques à la guitare, Francois Tschumy à la pedal steel guitar, Cédric Taillefert à la batterie, Christophe Ryser à la basse s’entendent comme de chevronnés compagnons pour soutenir le chant si particulier, à la fois sensible, rauque et expressif, du baroudeur Serge Ribordy.
Les textes fleuris, oscillant entre la métaphore, la truculence ou la diatribe, traduisent habilement les thèmes chers à Serge Ribordy.
Invité par Touz’azimut, le samedi 4 novembre 2017, dans la petite salle de l’Espace Grosselin, à l’occasion de la sortie de son nouveau CD, Ribordy Etcætera a livré ses pépites à un public charmé.
Tout le monde était heureux de se revoir dans ce concert presque intimiste. Et dans ces retrouvailles, il y avait quelque chose de rassurant, comme une sorte de permanence que seule peut offrir la présence de ces experts-musiciens que l’on aime retrouver.
Thierry de Choudens
RODOLPHE BURGER
CHRISTOPHE CALPINI
RODOLPHE BURGER & CHRISTOPHE CALPINI 2016
Rodolphe Burger dans la cour des Hutins à Dardagny, avec son acolyte Christophe Calpini qui aurait pu penser que cela fut possible ?. Quelques membres de Touz’azimuts et notamment Patrick Constantin membre fondateur !
Une espèce de ferveur a donné que tous les membres ont participé à leur façon, l’un pour la restauration, l’autre pour la sono, encore celui-là pour la scène et l’éclairage, l’autre pour les comptes, et j’en oublie.
Nommé « de la cave à la cour » Rodolphe et son équipe ont été accueillis par la maitresse de maison Emilienne Hutin Zumbach pour une dégustation des grands crus du Domaine. Nous profitons de remercier la famille Hutin Zumbach de leur accueil chaleureux et de leur disponibilité.
Ensuite les stars du soir ce sont mis au « travail » et nous ont proposé un spectacle très intime, un peu rock, mais de l’avis de certains pas assez rock, mais ce fut beau, les fans qui ont fait le déplacement jusqu’à Dardagny, n’ont pas été déçu, par la musique et par l’accueil de Touz’azimuts : musique, bières, vins, Touz’Burger, éclairage de situation, plus l’entrée libre.
Une soirée de folie, préparée par le comité depuis longtemps et bravo Patrick Constantin, Vice-Président, car la président à vie c’est moi.
Philippe de Choudens
Sergey Ostrovsky
François-Xavier Poizat
Sergey OSTROVSKY invite François-Xavier POIZAT
Dans la jolie salle du Conservatoire de Genève, le Jeudi 18 octobre 2012, Touz'azimuts proposait au public une rencontre un peu particulière : un concert de musique de chambre où l’éminent violoniste Sergey OSTROVSKY invitait un jeune et talentueux genevois, le pianiste François-Xavier POIZAT.
Pour décrire cette association de deux ardents tempéraments, on pourrait par exemple, en utilisant un terme médiéval, évoquer une joute. Mais, bien qu'à l'époque ces duels se jouassent à armes courtoises, on se tromperait si l'on en restait à l'acception belliciste du mot. De ce terme, il serait en l'occurrence judicieux d'adopter plutôt la nuance littéraire qui, elle, fait allusion à un assaut où l'on rivalise de talent.
D'auditeurs impartiaux, à l'instar de Juges diseurs de tournois, transformons-nous maintenant en Hérauts pour témoigner de ce que nous avons vu et entendu ce jeudi-là dès 20h30.
Les deux chevaliers ont d'abord brillamment croisé l'archet et le clavier dans les élans romantiques de la huitième Sonate de Beethoven.
Après, avec une virtuosité de grand style, le duo complice a fait tournoyer dans la lice du Conservatoire les subtiles volutes de la Sonate de Debussy.
C'est ensuite individuellement que chacun des preux musiciens s'est présenté sur la scène pour révéler à l'assistance les bottes secrètes de son talent. Dans le Scherzo, arrangé par Feinberg, de la sixième Symphonie du Seigneur Tchaikovsky, le vaillant François-Xavier POIZAT a fait résonner le piano dans tout son ambitus avec un lyrisme qui alliait fougue et maîtrise. La quatrième Sonate de Maître Ysaye a permis au paladin Sergey OSTROVSKY de démontrer avec sensibilité l'étendue de son art.
Puis, comme s'ils avaient fourbi leurs instruments dans ces morceaux de bravoures, nos deux chevaleresques artistes ont unis leurs vertus pour exécuter une majestueuse Sonate de Franck, portant ainsi une triomphale estocade à cette joute harmonieuse.
Thierry de Choudens
Spoondrift
Spoondrift, 17 septembre 2012.
Dans la petite salle du Contretemps, joliment garnie de spectateurs, deux musiciens au look flower power nous entraînent : Mix Amylo : piano synthé, sax, clarinette, chant, Philippe Aeby : guitare, cajon.
Spoondrift est la rencontre de deux horizons différents, deux artistes internationaux, chacun ayant déjà une longue trajectoire professionnelle derrière soi.
Le style de Spoondrift trouve sa source entre le jazz, latin et flamenco du guitariste, et le funk, soul et hiphop de la pianiste.
Philippe Aeby, doué comme jamais, nous délivre des solos hors planète et assure rythmiquement ce duo avec maestria, swing et feeling.
Mix Amylo joue du sax et de la clarinette en finesse, ou mène le rythme avec les basses de son synthé, donnant à Philippe le loisir de se laisser aller dans ses fameux solos. Interprète pleine d’émotion et d’énergie, elle assure avec bonheur la partie chant.
Un duo de talents confirmés, s’inscrivant parfaitement dans l’esprit « Touz’Azimuts » vu la richesse et de la diversité de son répertoire.
A la pause, Touz’Azimuts offrent des Tapas qui ravissent les spectateurs.
La deuxième partie repart sous les mêmes auspices, couronnant de succès cette soirée.
Nous resterons bien une heure et demie à l’issue du concert pour féliciter les deux protagonistes, commenter, échanger. Les deux musiciens ayant un contact chaleureux avec les spectateurs.
Philippe de Choudens
Festival au Lux, le Locle.
Festival au Lux, 30 avril 2011.
Le Voyeur, Fisherman's Groove, République Atypique Nous aimons avant tout organiser des manifestations. Lorsque que le public chaud du Locle répond présent, nous Touz’Azimuts, les musiciens, les coproducteurs de Alux, sommes ravis.
Le public est chaud au Locle et en écoutant, en dansant, en se défoulant il est resté d’une correction et d’une gentillesse exemplaire.
Merci à Ludovic, à Chadi, à toute l’équipe de Touz’ de votre collaboration et de votre engagement.
Artistiquement, les trois groupes, chacun dans leur style ont enchanté le large public présent.
Le Voyeur, Fisherman, République Atypique.
Nous avons entendu à 22 heures le Voyeur avec à la guitare un phénomène. Son son est reconnaissable entre mille, il donne. Son feeling est pénétrant, sa technique de haute volée. Ses guitares, 5 pièces de collection, j’ai nommé Le Gérard Suter. Lo Cricket au chant, que du bonheur pour les oreilles, quelle belle voix et la pêche communicative, une présence. Raphael Pitteloud avec sa batterie hybride, électro-naturelle, est au top. Il plante des clous lorsqu’il faut, se trouve subtil au bon moment, dégage un groove et du swing, ça fait du bien par où ça passe.
23h30, c’est au tour de Fisherman’s groove. Les pêcheurs n’ont pas pêché dans le manque de groove. Y a ce qu’il faut de « funky-groove » pour pêcher un public acquis à leur cause. Chaque musicien de très bon niveau amène du sien pour donner un « truc » joyeux, qui fait bouger et on en redemande. Et le chanteur est top, il a du charisme. Merci les gars.
On a terminé par la République Atypique. Pour expliquer ce que l’on a vécu avec eux, je reprends un extrait de leur biographie :
"…. A la base de cette formation, il y a la volonté de créer une ambiance festive et décalée que les huit musiciens du groupe ainsi que leurs invités aiment à partager. Inspirée de rythme funk, d’énergie rock et de mélodies jazz, le tout baignant dans un esprit Hip-hop, leur musique se veut groovy et entraînante…"
Et bien oui ce qui est dit nous l’avons vécu très exactement avec tout le scandage et l’énergie des deux chanteurs, ils mettent le feu. Basse-batterie du grand art, ça tient la baraque. De belles envolées guitaristiques, trompette et flûte dans le swing, clavier donnant de l’assise. Un set compact, électrique, revendicateur, énergique au possible et musicalement de haut niveau.
Philippe de Choudens
Doryan E.Rappaz & Co.
Doryan E.Rappaz au Conservatoire 16 septembre 2010
Touz'azimuts ou la jeunesse triomphante !
C'est précisément à un tel moment de grâce que le nombreux public présent dans la salle du Conservatoire de Genève a assisté le 16 septembre 2010.À 20h30, violoncelle à la main, habillée de vaporeuses soieries, monte sur scène une souriante sylphide aux longues anglaises. Elle est suivie d'un robuste jeune homme à l'air décidé qui s'installe au piano.
Avec une grande musicalité et autant de fraicheur que d'aptitude, dans une belle complicité Nadège Rochat et François-Xavier Poizat interprètent les cinq Pièces dans le style populaire, Stücke im Volkston, de Robert Schumann, puis la Suite italienne, transcription de six mouvements du ballet Pulcinella, d'Igor Stravinski. Cette roborative première partie du concert donne le ton.Après la pause, le programme prévu par Touz'azimuts annonce : Découvrez un compositeur, Doryan Emmanuel Rappaz. À l'aube de son quart de siècle d'existence, ce fringant novice, doté d'une passion communicative et d'une intarissable verve, ne sait qu'une chose : la musique est sa vie. Dès lors, sa logique est aussi simple que naturelle, il consacre sa vie à la musique. Le piano est son instrument, mais Doryan veut exprimer ses idées profuses sans entraves.
Et avec l'aplomb de sa jeunesse, il décide d'être compositeur. C'est ainsi que, en ouverture de la deuxième partie du concert, le Quintette Chaillot, emmené par Baptiste Chaillot, joue avec bonheur la charmante Sérénade pour cordes de Doryan Emmanuel Rappaz.
La soirée se termine par le captivant Trio Fantaisie en quatre mouvements. Cette composition pleine souffle et de sentiment est à l'image de son auteur, Doryan Emmanuel Rappaz, qui y déploie un savoir-faire prometteur. Pour cette œuvre, Nadège Rochat et François-Xavier Poizat reviennent sur scène. Ils sont associés au jeune et brillant violoniste géorgien Sandro Tigishvili. Même si l'on additionnait les anniversaires de ces trois musiciens, la somme obtenue ne donnerait probablement pas un âge qui permettrait de mettre ce trio à la retraite. Et dans ce bain de jouvence musicale, la virtuosité, l'entrain, le talent, le plaisir, l'amitié étaient des vertus vivantes. Lorsque Doryan Emmanuel Rappaz est venu sur la scène pour saluer le public, l'ovation debout qu'il a reçue scellait bel et bien le triomphe de la jeunesse, et donc de l'avenir.
Point de jeunisme intempestif dans cette exclamation, mais au contraire un sentiment d'aise, de victoire justement, parce que la musique se perpétue et se recrée avec le talent et l'enthousiasme de jeunes musiciens.
Thierry de Choudens
Tremplin rock 2010-2009 pour le Festival RockenStock
Tremplin rock 2010 pour le Festival RockenStock
Pour l'édition 2010 de RockenStock, les données sont les mêmes et les dates du festival identiques.
Touz'Azimuts renouvelle l'événement. Le deuxième tremplin rock est organisé. Mais cette fois, lors d'une longue séance qui a lieu le 8 mars 2010, le jury de Touz'Azimuts doit choisir entre trente cinq groupes de Suisse romande qui ont chacun envoyé leur démo.
Autre changement, le lieu de la finale. C'est au MAD de Genève - encore un grand merci à Aymon Choisy - que, le 24 avril 2010, devant trois cents spectateurs enthousiastes, les quatre finalistes s'affrontent en musique : Signs of Misfortune, The Crags, Fullblast, tous de Genève, et Edenway venu du Valais.
Là aussi, le jury, composé de membres de RockenStock et de Touz'Azimuts, se trouve devant un choix cornélien. Comment départager quatre groupes aussi captivants ? Chacun d'eux mériterait de représenter la Suisse à Étaples. Les délibérations sont très longues.
Finalement, The Crags remporte le concours.
Le 31 juillet 2010, Elmer Food Beat, Pigalle, Eiffel, Omar Perry et Sinsemilia sont les têtes d'affiche. Mais, ce soir-là, en ouverture, sur la deuxième scène du festival RockenStock, le public, ébahi, découvre le talent et le dynamisme de The Crags qui donnent un concert extraordinaire.
Cap sur le rock, donc, pour Touz'Azimuts ; et aussi cap sur l'océan, car à ces deux festivals RockenStock, 2009 et 2010, une importante et bienheureuse délégation de Touz'Azimuts est venue pour assister aux concerts et soutenir les vainqueurs de cette passionnante expérience du tremplin rock suisse romand.
Thierry de Choudens
Tremplin rock 2009 pour le Festival RockenStock
C'est ainsi, découvrant fortuitement que RockenStock engageait sur sa scène chaque vainqueur d'une sélection de groupes de divers pays d'Europe, que Touz'Azimuts à pris l'initiative d'organiser le premier tremplin rock suisse pour l'édition 2009 de ce festival français. Samuel Wacogne, le patron de RockenStock, a souscrit avec entrain à notre initiative, et nous l’en remercions chaleureusement.
Douze groupes de Genève et de Suisse romande ont envoyé leur démo afin de figurer parmi les quatre sélectionnés pour la finale, choix opéré lors de la séance du jury touz'azimutien qui se tenait le 3 avril 2009.
Law of Silence, Joël Lucas, KMA et Garadh, tous de Genève, sont les heureux élus.
Toutefois, Law of Silence se désiste juste avant la finale, et ce sont donc trois groupes qui, le 9 mai 2009, dans la petite et accueillante salle du Box à Carouge - un grand merci à Aymon Choisy -, vont enchanter les deux cents spectateurs et… poser un problème insoluble au jury, composé de membres de RockenStock et de Touz'Azimuts, chargé de n'en choisir qu'un.
Garadh sort vainqueur des longues délibérations.
L'été venu, Garadh prend la route du Nord-Pas-de-Calais pour passer trois jours, tous frais payés, sur la Côte d'Opale, et jouer au festival RockenStock d'Étaples-Le Touquet.
Le 31 juillet 2009, précédent Godjira, les Wampas, Café Bertrand et Trust sur la grande scène du festival RockenStock, devant un nombreux public, Garadh fait sensation et donne un concert mémorable… mémorable pour ses membres qui ont vécu l'un de ces moments que l'on oublie jamais, et pour le public qui a découvert et apprécié un excellent groupe suisse.
Fredrik Strand Halland Band
Concert de Fredrik Strand Halland Band du 3 octobre 2008, salle du Manège D'Onex
Une rencontre avec un prodigieux Petit Prince de la guitare! Ainsi était annoncé le concert de Fredrik Strand Halland, phénomène découvert sur le site Youtube par le Président de l'Association Touz'Azimuts, engagé par Cyrille Schnyder des Spectacles Onésiens et mis à l’affiche par le BAG.
Fallait-il se méfier d'une telle proclamation ou se laisser porter par la curiosité de la rencontre? S'il est vrai qu'avec l'allure juvénile de ses 14 ans et ses exubérants cheveux blonds, cet adolescent norvégien fait immédiatement penser au héros de Saint-Exupéry, la notion de prodige est en revanche toujours sujette à caution. Allait-on voir débouler aux Spectacles Onésiens, aiguillonné et assisté par des parents exaltés, l'un de ces petits singes savants maîtrisant son instrument avec une perfection mécanique dénuée de toute musicalité ?
A vingt et une heures, c'est un garçon presque timide, aux attitudes un peu embarrassées, que l'on a vu entrer sur la scène, suivi de ses musiciens. Soudain, le premier son de guitare retentit, puissant, acéré, et l'on assiste en direct à une véritable transfiguration : devant nous, un extra-terrestre donne un concert. Fredrik Strand Halland vit la moindre note comme si elle était la dernière, avec une intensité paroxystique.
A ce moment-là, plus rien d'autre n'existe. Le jeune homme est totalement immergé dans ce qui est son élément vital, la guitare, la musique, le blues, le rock.
Certes, la voix est encore celle d'un jouvenceau qui n'a pas complètement dépassé les affres de la mue, mais elle possède déjà un timbre personnel et porte en elle tous les accents du blues.
Le jeu de Fredrik, au swing enthousiasmant, possède des caractéristiques tout à fait particulières, avec des plans originaux et toniques, une somptueuse souplesse dans les transitions, de mordantes attaques de cordes, des sonorités ensorcelantes. Extraordinairement dynamique, le son de cette guitare produit un souffle qui décoiffe l'assistance. On a l'impression que tout est possible pour Fredrik, tant sa maîtrise et sa virtuosité techniques défient les lois physiques, tant la musique et l'inspiration s'expriment par toutes ses cellules.
Après le concert, la simplicité, la gentillesse, la discrétion, la disponibilité de Fredrik lui-même, mais aussi de ses parents et de ses musiciens, ont fini de convaincre les très nombreux spectateurs qu'un Petit Prince était descendu de sa planète pour venir jouer à la salle du Manège d'Onex.
Le vendredi soir 3 octobre 2008, c'est bien à une rencontre que nous avons été invités : une rencontre du troisième type.
Thierry de Choudens
Nour chez les Thévenoz
Nour chez les Thévenoz, 6.09.2008
Touz'Azimuts aime organiser ses concerts hors des sentiers battus, notamment chez les Thévenoz, pour un deuxième spectacle-repas dans leur magnifique domaine des Trois-Lacs. Après de splendides cérémonies Flamenco et paëlla, c'est donc pour une soirée de chansons que le public y était accueilli le samedi 6 septembre 2008. Avec la tente dressée dans la cour, pour de délectables ripailles protégées des intempéries, et l'étable aménagée comme une cave à musique, le décor était planté.
« J'en ai rêvé ! » explique Nour Azzam avec sa chaleureuse spontanéité. Grande jeune femme à la chevelure noire protéiforme, Nour révèle, dans un humour enjoué, comment elle est devenue une fée… oui, une fée ! Elle raconte comment elle a composé, en s'inspirant de contes, les chansons de son nouvel album, Au-delà de l'arc-en-ciel, qu'elle nous livre intégralement. De la La ronde des nains à L'enfant perdu, le style est tantôt jazzy, tantôt chanson française, mais toujours personnel. La voix s'envole en de virtuoses arabesques. Et l'on se promène avec Nour dans un monde étrange, où les travers d'une société formatée par les ogres de la technocratie sont parodiés avec un bonheur communicatif par cette charmante enchanteresse. Stimulé par d'excellents musiciens et choristes, le swing est enthousiasmant. La mélancolie n'est pourtant jamais loin : L'homme au bois dormant se réveillera quand il sera temps. Quand il sera temps. Alors moi j'attends, j'attends encore sa voix de jeteur de sort rien que pour moi...
Les rappels nous ont permis de rendre visite au premier album, Des p'tits hommes, avec, entre autres merveilles, l'hilarante et grivoise chanson Sœur Marie-Pascale menée tambour battant.
Dans les chroniques du Domaine des Trois-lacs, de l'étable à la table il n'y a qu'un pas. Par un doux sortilège, les auditeurs ont été changés en commensaux afin de passer des chansons de Nour au pays de Nour, le Liban, et plus particulièrement à sa nour… riture. C'est par un somptueux banquet voué à la cuisine libanaise que s'est prolongée jusque dans les arcanes de la nuit cette soirée féérique.
Thierry de Choudens
Stefano Saccon invite Pascal Auberson
Concert de Stefano Saccon et Pascal Auberson, 9.05.2008
L'union de deux univers pour créer le monde éphémère d'un unique concert donne parfois un résultat mitigé, mais c'est à une soirée magique qu'a été convié le public le vendredi 9 mai 2008.
Pascal Auberson et le Gotan Jazz 4tet de Stefan Saccon ont communié avec une énergie et une grâce infinies à la gloire du tango et du jazz sur la scène de la Cité Bleue. L'immense talent de l'exubérant Pascal Auberson s'est parfaitement fondu dans les mélodies enjôleuses et les rythmes vertigineux d'un Gotan Jazz 4t exaltant.
Après les applaudissements et les rappels, il n'était que d'observer les regards lumineux et les commentaires enthousiastes des auditeurs à la sortie pour s'assurer que, tous, nous avions vécu d'intenses émotions. Un concert unique, certes, mais dans tous les sens du terme, et un souvenir qui, lui, ne sera pas éphémère.
Thierry de Choudens
François Guye Lionel Cottet
François Guye invite Lionel Cottet et Louis Schwizgebel-Wang, 24.02.2008
François Guye, 1er violoncelle solo à l'OSR, a invité :
Lionel Cottet, violoncelle et Louis Schwizgebel-Wang, piano, deux jeunes talents genevois.
La Tribune de Genève titrait dans son article de présentation du concert organisé le dimanche 24 février au Conservatoire de Genève par l’association Touz’Azimuts : « Trois hommes et un coup fin ». L’humour de la formule n’avait d’égal que son à-propos. Il faut dire que le thème de la soirée était original. En effet, l’éminent violoncelliste François Guye, dont on connaît la noblesse et l’ample musicalité du jeu, invitait pour ce concert deux jeunes musiciens genevois aux qualités éblouissantes : le violoncelliste Lionel Cottet, qui fut son élève, et le pianiste Louis Schwizgebel-Wang.
Ensemble, complices au bonheur visible, ils ont ouvert et fermé le concert avec, au début, une merveilleuse Sonate en Trio de Haendel et, à la fin, une roborative Suite de Menotti, comme s’ils offraient une entrée et un dessert au public. Pour le menu principal, Louis Schwizgebel-Wang s’est montré un partenaire de rêve en accompagnant, avec une subtilité princière, successivement l’élève, Lionel Cottet, à tous égards remarquable dans la 2ème Sonate de Brahms, et le maître, François Guye, d’une souveraine profondeur d’inspiration dans la Sonate de Rachmaninov. La programmation, servie par ces admirables interprètes, présentait un équilibre idéal. Vivant un moment de grâce, les innombrables mélomanes qui comblaient la très musicale salle du Conservatoire ont réservé un triomphe aux musiciens. Genève peut être fière de posséder de tels artistes. Ce fut un concert magique comme on en aimerait souvent.
Thierry de Choudens
Récital Louis SCHWIZGEBEL-WANG au Conservatoire de musique, 14.09.2007
Le récital de Louis Schwizgebel-Wang, donné au Conservatoire de Genève le 14 septembre et organisé par l'Association Touz'Azimuts, a fait l'objet d'un article de présentation dans la Tribune de Genève (13.09.07). Malheureusement aucune chronique n'a rendu compte du triomphe que la salle, bondée, a réservé au pianiste. Parmi les mélomanes, certains sont venus découvrir le vainqueur du Concours de Genève 2005 et des Young Concert Artists International Auditions 2007 à New York, d'autres suivent le musicien depuis ses fulgurants débuts d'enfant prodige, à Genève notamment après les promesses entrevues lors d'un récital au Festival Amadeus 2003. Que de chemin parcouru !
Le gracile enfant qui émerveillait l'auditoire de sa virtuosité raffinée est devenu en quelques années un artiste accompli. L'adresse digitale, d'une précision sans faille, reste hors de pair. Mais le jeu a gagné en puissance tout en gardant cette clarté qui le caractérise. Aucune afféterie, pas d'esbroufe, les doigts souples et percutants font sonner le piano de grisants contrastes mêlés de couleurs chatoyantes. L'interprétation a pris une ampleur substantielle. On sent que le jeune homme de vingt ans comprend ce qu'il joue. Il livre le naturel sensible de sa conception des œuvres avec un bonheur visible, et une présence scénique qui s'est considérablement étoffée. Gageons que Louis Schwizgebel-Wang sera un digne ambassadeur de Genève à l'occasion de la tournée américaine qu'il entreprend au mois de novembre 2007, avec un programme proposé en avant-première le 4 octobre au Victoria Hall.
Thierry de Choudens
Julien Sulzman au château de Dardagny
Ancien élève de Patrice Fontanarosa et de Jean-Jacques Kantorow, lauréat des Concours de Genève et Long-Thibaud, Révélation classique Adami 2007, Julien Sulzman occupe désormais le poste de violon super soliste à l’Orchestre National des Pays de Loire.
Un régal !
Fran Espinoza à l'hacienda del Thévenoz
Prix national de danse "Peña Flamenca de la Perla de Cadix", en 2001, Fran Espinosa, né en 1981, a été élève de Marilo Regidor, la célèbre bailaora de Cordoue. Il parachève sa formation auprès de Eva la Yerbabuena, Javier Latorre et Israël Galvan. Participant à des spectacles, festivals et concours depuis l’âge de 10 ans, c’est un danseur à la fois puissant, sensuel et profond. Remarquable pédagogue, il enseigne à Cordoue, et anime depuis deux ans des stages à Paris et à Genève.
Avec chanteurs et chanteuses, guitaristes et robes virvoltantes, ils ont régalé les oreilles et les yeux des nombreux spectateurs présents.
Après le concert, ils ont continué à partager des moments magiques, dehors........
Georges Baudraz
"Déroutes sur mes routes" par Georges BAUDRAZ au CPU 06.04.2006
Accompagné par Javier ALONSO à la guitare et Jean FLORENT au saxophone. Illustré par ses dessins, ce spectacle intimiste a permis à Georges BAUDRAZ de nous conter ses voyages à travers le monde. En passant par la Mongolie, le Kurdistan, le Canada, la Drôme, la Suisse, Georges BAUDRAZ nous a fait rêver. Bien sûr il y a des galères, bien sûr il y a des moments chargés d’humanité. Le public s’est vu transporté dans l’univers des voyages du bourlingueur. Petite salle du CPU, chaude ambiance, les spectateurs sont restés longtemps après le spectacle, en redemandant à l’artiste d’autres anecdotes.